Français : Le Claudia Quintet fait de la musique au carrefour du jazz, du rock progressif et de la musique de chambre, avec des réminiscences de Jaga Jazzist. Leur musique est fortement atmosphérique et tend vers l'ambient par la combinaison de dancegrooves aux structures harmoniques ouvertes et souvent exécutées rapidement. Les compositions possèdent aussi des accents sous-jacents très répétitifs, des rythmes variés, et des lignes mélodiques complexes s'influençant réciproquement. L'effet musical global est important: pas de démonstrations excessives, pas de saxophones beuglant, pas de digressions interminables. L'ensemble est construit de manière stricte, avec des mélodies inédites intimement liées. Tantôt, la musique est hilarante, tantôt magnifiquement belle. Le grand secret de ces cinq musiciens est leur timbre. La clarinette, le vibraphone et l'accordéon à l'unisson sur un thème répétitif à la Philip Glass, soutenant un solo de basse envoûtant et évoluant vers un ensemble traînant et cognant, sur des sons ténus et monotones de l'accordéon, avec une basse confiée à un instrument à corde et une clarinette, qui arrivent à extraire toute la tristesse de leur instrument ... Et avec un fascinant vibraphone bluesy qui règne au centre du show. En bref, cinq hommes avec une très large palette de styles, difficiles à catégoriser, provocants et pétillants, à l'élégance féminine. Fin 2008, à l'unanimité, les critiques de jazz n'étaient que louanges: 'Détendu, mais quand même intense. Plein d'atmosphère, étrange et quand même familier'. Pour cette tournée, le compositeur en résidence John Hollenbeck a spécialement composé de la nouvelle musique avec du piano comme instrument ajouté. Matt Mitchell, évoluant dans la même mouvance artistique, rejoindra l'ensemble.