User:Passengerpigeon/Loire blowgun

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The Loire

competitive shooting discipline in the city of Saint-Étienne, France
and the surrounding area.

History

The

Saracens
or, according to another hypothesis, by 15th- and 16th-century explorers returning from South America. It could also be an independent invention, inspired by the small arms of the time.

The practice of competitive blowgun shooting, known as the "jeu de la souffle", is a regional tradition unique to Saint-Étienne and the surrounding areas. Miners shot the Loire Blowgun to help themselves blow traces of coal dust out of their lungs.[citation needed] Research has been conducted to ascertain whether the blowgun was ever used in other parts of France, but no mention of the use of the blowgun outside of a now long-dead sport in the north of France has turned up. Les archives ne nous donnent pas plus de renseignements sur les origines de l'activité. Est-ce tout simplement la transformation d'un jeu d'enfants par et pour les adultes ?

  • La plupart des associations ont été créées pendant la première moitié du XIXe siècle. Cependant on retrouve trace de sociétés beaucoup plus anciennes. Une lettre adressée au préfet en août 1868 indique que la société dite « Sarbacane » rue Croix Courette à Saint-Étienne, a été fondée en 1774. Une autre aurait été fondée en 1779. Le plan cadastral de 1793 laisserait apparaître deux emplacements de tir à la sarbacane.
  • Le tir à la sarbacane est surtout pratiqué par des travailleurs manuels (armuriers, passementiers, teinturiers, ...) et pas uniquement, comme on le pense trop souvent, par les ouvriers mineurs, et ayant chacun leurs Jeux. (Le mot Jeux est ici employé pour désigner l'endroit où l'on pratique le tir à la sarbacane). En 1855 les mineurs ne représentaient que 6 % seulement des pratiquants sur 1,466 joueurs. En fait, la masse des pratiquants est représentative du tissu ouvrier du bassin stéphanois. On ne se rencontrait pas beaucoup entre Jeux, certains étant plus riches que d'autres.
  • Les jeux, de par leur appellation ressemblent beaucoup à des confréries ou au compagnonnage maçonnique. On trouve: La Fraternité, Les Francs Amis, La Gaieté, La Franche Loyauté, Les Amis réunis, etc. Les sociétés prendront aussi une appellation faisant référence au lieu de leur siège social: Jeu de la Sauvanière, Jeu des barques, Jeu du Champrond, etc. La notion d'entraide est très forte.
  • Les adhérents sont appelés chevalier et les dirigeants sont hiérarchisés par leur titre : capitaine, équivalent aujourd'hui au président, trésorier. Conseiller, secrétaire, prévôt, plus particulièrement chargé de la discipline, etc. On retrouve ces grades et appellations dans les compagnies de tir à l'arc traditionnel.
  • Toutes les associations ont un caractère à peu près identique. Un terrain de jeu en plein air facilement reconnaissable à son traditionnel mât de tir au papegai, avec une ou deux salles attenantes selon que la partie cercle ou foyer est distincte de l'espace de tir. Une enseigne plus ou moins ornée signale le Jeu aux passants. Le Servant est le gérant du Jeu. Il est logé et touche un pourcentage sur les consommations.
  • Le 23 juillet 1893, les capitaines des 49 sociétés de la région se rassemblent au Jeu La Loyauté et décident de créer une
    Loire
    .
  • Les règlements de cette époque sont très rigoureux. Un système d'amendes est mis en place et le moindre écart de conduite ou de langage oblige le chevalier à mettre son obole dans la boîte prévue à cet effet. À noter que ces boîtes sont toutes ressemblantes d'une société à une autre.
  • Les rites sont très poussés. L'admission d'un nouveau chevalier s'apparente à une initiation. Les femmes ne sont pas admises. Le postulant doit être âgé de 21 ans révolus (18 pour le fils d'un membre), être présenté par 2 parrains membres de la société, admis par vote en présence de tous les adhérents. Le capitaine annonce trait (fléchette) et remet la sarbacane au nouveau venu qui tire à son tour. Le Capitaine déclare alors à haute voix : "à l'honneur de la société, nous vous recevons chevalier D". Le récipiendaire répond en saluant. On lui remet ensuite le livre du règlement et les insignes de la société, qu'il paie. Il signe son admission et l'on boit un vin d'honneur.
  • Toute la vie du chevalier était marquée par son appartenance à la société : baptême, mariage, anniversaires étaient souhaités. Lors du décès d'un sociétaire ou de sa femme, un drap mortuaire était fourni par la Fédération et on mettait un crêpe aux cibles pendant quarante jours. Tout manquement à ces "devoirs" entraînait automatiquement une amende.

De nos jours

  • Les associations aussi ont évolué. Les premières associations ont ajouté d'autres activités comme les boules ou le billard. C'est le cas à titre d'exemple de l'ASSB Roche-la-Molière, du Jeu de l'Aigle. De nouvelles, souvent pluridisciplinaires, ont vu le jour et ont incorporé le tir à la sarbacane parmi leurs activités : "Le Réveil Chambonnaire", les Amicales Laïques, etc.

Le Comité

  • L'année 2000 a connu un événement sans précédent pour la discipline. 10 titulaires du BEESAPT (Brevet d'État Éducateur Sportif Activités Pour Tous) ont reçu une formation spécifique. Ceci permet d'avoir des éducateurs professionnels spécialisés pouvant enseigner la pratique du tir à la sarbacane dans les centres de loisirs, les écoles, les centres aérés et, bien sûr, dans nos associations.
  • Depuis 2001 une fabrication de sarbacane a démarré dans un atelier de travail adapté de l'association des "Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC)" de la Loire, permettant de fournir la demande des pratiquants qui ne possèdent pas leur propre matériel, mais aussi de nouvelles associations et de nouveaux pratiquants.
  • À ce jour, 10 associations sont adhérentes au Comité départemental. Cela représente quelque 350 pratiquants plus ou moins assidus. Parmi ceux-ci il faut compter 135 compétiteurs engagés dans le championnat.
  • Le Comité départemental propose également un cycle pédagogique, permettant sous forme ludique, l'initiation au tir à la sarbacane d'enfants en milieu scolaire.
  • Des contacts existent avec d'autres associations. Il faut espérer que, si toutes ne concrétisent pas leur intérêt pour cette discipline, certaines viendront grossir les rangs des pratiquants.

Liens externes

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